Résumé :
Juillet 1914. Dans une ambiance assombrie par la guerre qui se profile, Julien de Saint quitte Saint-Cyr avec le grade de lieutenant. En attendant son affectation, il rentre à Coulmiers, petit village proche d’Orléans et y retrouve son père, Henri, agriculteur, son grand-père, André et son frère cadet, Louis, souffrant d’un retard mental.
Les retrouvailles avec Alexandre, son meilleur ami, ainsi qu’avec Eugénie et Camille, ses amies d’enfance, seront entachées de plusieurs drames qui pousseront Julien à mener une enquête parallèle.
Quand la guerre éclate, Julien n’a pas le temps d’épouser Camille. Il est envoyé à Marseille au sein d’un régiment de la Légion Étrangère afin de rejoindre plus tard le front de l’Est. L’horreur des combats, le quotidien dans les tranchées, la mort qui s’invite à chaque instant, rien n’épargnera le jeune homme.
Lors d’un assaut il est grièvement blessé et reste sur le champ de bataille. Soigné par les Allemands, il se retrouve sur un domaine agricole en Haute Bavière où il devra se plier aux ordres de la belle Liese et de son frère officier, Friedrich von Baumgartner.
Julien de Saint sera la proie d’un destin tragique contre lequel il ne cessera de lutter et ne s’avouera jamais vaincu.
Cette magnifique saga nous emporte dans des histoires d’amour, d’héroïsme, de trahison, ainsi qu’au sein d’une sombre enquête. C’est aussi un roman qui célèbre la terre, et l’attachement que lui vouent les hommes qui s’y enracinent.
Mon avis :
Voilà un moment que j’ai lu ce titre, mais j’ai eu beaucoup de mal à coucher sur papier ce que j’ai ressenti lors de ma lecture.
C’est un roman historique avec une pointe de romance. Mais juste une pointe.
C’est un texte poignant qui nous dépeint les affres de la guerre de 14-18 avec force. On ressent toutes les tragédies que la guerre. Je connaissais cette période par ce que l’on nous apprend à l’école, mais finalement on ne nous explique pas vraiment les incidences de la guerre sur la population. J’ai été, comme d’habitude avec les textes de Gilles Milo-Vacéri, emportée dans un tourbillon de sentiments qui m’ont bouleversée.
Plusieurs personnages font cette histoire palpitante, Julien de Saint en est le principal héros. C’est un homme droit dans ses bottes et courageux. Il est un homme comment on en trouve peu à l’heure actuelle qui se bat pour ses convictions et ceux qu’il aime.
Sa famille est une famille qui a payé le prix fort avec cette guerre. Je ne vous dirais pas comment, car c’est le nœud de tout ce roman. C’est la base même de ce livre. Sachez juste qu’il faut voir à quelle époque se situe l’histoire.
Nous avons aussi son pendant allemand auprès de qui il sera prisonnier. Deux hommes que l’Histoire oppose, mais qui sont tellement semblables.
Nous avons aussi le meilleur ami qui donnerait sa vie pour son ami : Alexandre Tissier. L’ami de toujours avec qui on fait les quatre cents coups le hasard de la vie fait que tous deux sont amoureux de deux sœurs. La guerre arrivant, ils décident de précipiter un peu les choses, mais pas assez vite encore...
Et bien sûr, nous avons le grand méchant, je dirais même le pervers dans tous les sens du terme : Lucien de Chalvignac !
Gilles Milo-Vacéri a réussi à réunir dans ce seul homme tous les vices que l’on peut trouver dans l’humanité. Un être ignoble sans foi ni loi qui a « la chance » d’avoir en plus le pouvoir que lui confère le nom de sa famille. Mais jusqu’à quel point est-ce une chance pour nos autres protagonistes ?
Si vous aimez l’Histoire, vous verrez ici un point de vue qu’on nous occulte durant nos études. Car si on réfléchit bien, la seule chose qu’on nous apprend c’est la boucherie qu’elle fut. Or ici, on découvre ce que cette guerre a fait endurer aux populaces d’un côté comme de l’autre.
J’ai eu beaucoup de mal avec cet avis, car j’ai vraiment assimilé Julien à un homme « réel ». J’ai beaucoup pleuré pour ce roman, encore plus que pour « Les larmes de Satan » qui avait une résonance particulière pour moi.
Je ne peux que vous conseiller de lire ce roman, car même s’il est « romancé », on y apprend beaucoup...
En vente par ici :
Les moissons perdues
Juillet 1914. Dans une ambiance assombrie par la guerre qui se profile, Julien de Saint quitte Saint-Cyr avec le grade de lieutenant. En attendant son affectation, il rentre à Coulmiers, petit village proche d’Orléans et y retrouve son père, Henri, agriculteur, son grand-père, André et son frère cadet, Louis, souffrant d’un retard mental.
Les retrouvailles avec Alexandre, son meilleur ami, ainsi qu’avec Eugénie et Camille, ses amies d’enfance, seront entachées de plusieurs drames qui pousseront Julien à mener une enquête parallèle.
Quand la guerre éclate, Julien n’a pas le temps d’épouser Camille. Il est envoyé à Marseille au sein d’un régiment de la Légion Étrangère afin de rejoindre plus tard le front de l’Est. L’horreur des combats, le quotidien dans les tranchées, la mort qui s’invite à chaque instant, rien n’épargnera le jeune homme.
Lors d’un assaut il est grièvement blessé et reste sur le champ de bataille. Soigné par les Allemands, il se retrouve sur un domaine agricole en Haute Bavière où il devra se plier aux ordres de la belle Liese et de son frère officier, Friedrich von Baumgartner.
Julien de Saint sera la proie d’un destin tragique contre lequel il ne cessera de lutter et ne s’avouera jamais vaincu.
Cette magnifique saga nous emporte dans des histoires d’amour, d’héroïsme, de trahison, ainsi qu’au sein d’une sombre enquête. C’est aussi un roman qui célèbre la terre, et l’attachement que lui vouent les hommes qui s’y enracinent.
Mon avis :
Voilà un moment que j’ai lu ce titre, mais j’ai eu beaucoup de mal à coucher sur papier ce que j’ai ressenti lors de ma lecture.
C’est un roman historique avec une pointe de romance. Mais juste une pointe.
C’est un texte poignant qui nous dépeint les affres de la guerre de 14-18 avec force. On ressent toutes les tragédies que la guerre. Je connaissais cette période par ce que l’on nous apprend à l’école, mais finalement on ne nous explique pas vraiment les incidences de la guerre sur la population. J’ai été, comme d’habitude avec les textes de Gilles Milo-Vacéri, emportée dans un tourbillon de sentiments qui m’ont bouleversée.
Plusieurs personnages font cette histoire palpitante, Julien de Saint en est le principal héros. C’est un homme droit dans ses bottes et courageux. Il est un homme comment on en trouve peu à l’heure actuelle qui se bat pour ses convictions et ceux qu’il aime.
Sa famille est une famille qui a payé le prix fort avec cette guerre. Je ne vous dirais pas comment, car c’est le nœud de tout ce roman. C’est la base même de ce livre. Sachez juste qu’il faut voir à quelle époque se situe l’histoire.
Nous avons aussi son pendant allemand auprès de qui il sera prisonnier. Deux hommes que l’Histoire oppose, mais qui sont tellement semblables.
Nous avons aussi le meilleur ami qui donnerait sa vie pour son ami : Alexandre Tissier. L’ami de toujours avec qui on fait les quatre cents coups le hasard de la vie fait que tous deux sont amoureux de deux sœurs. La guerre arrivant, ils décident de précipiter un peu les choses, mais pas assez vite encore...
Et bien sûr, nous avons le grand méchant, je dirais même le pervers dans tous les sens du terme : Lucien de Chalvignac !
Gilles Milo-Vacéri a réussi à réunir dans ce seul homme tous les vices que l’on peut trouver dans l’humanité. Un être ignoble sans foi ni loi qui a « la chance » d’avoir en plus le pouvoir que lui confère le nom de sa famille. Mais jusqu’à quel point est-ce une chance pour nos autres protagonistes ?
Si vous aimez l’Histoire, vous verrez ici un point de vue qu’on nous occulte durant nos études. Car si on réfléchit bien, la seule chose qu’on nous apprend c’est la boucherie qu’elle fut. Or ici, on découvre ce que cette guerre a fait endurer aux populaces d’un côté comme de l’autre.
J’ai eu beaucoup de mal avec cet avis, car j’ai vraiment assimilé Julien à un homme « réel ». J’ai beaucoup pleuré pour ce roman, encore plus que pour « Les larmes de Satan » qui avait une résonance particulière pour moi.
Je ne peux que vous conseiller de lire ce roman, car même s’il est « romancé », on y apprend beaucoup...
En vente par ici :
Les moissons perdues